Doucement le temps passe, blanchissant nos cheveux
Si on accepte, de les porter non colorés,
De regarder fièrement, d'apprécier leur beauté
Jamais nous ne rempliront de petites larmes nos yeux
Car point de combats, ici pour les camoufler
sous des teintures, au rendu pas toujours terrible
il vaut mieux leur laisser leur liberté, horrible !!
tu n'y penses pas me dis tu ? Pourtant de lâcher,
Au gré du vent, cette blancheur sans nulle pareille
Apportant le passage du temps à notre visage
Qui a tissé, un fleuve de rides, pas de mirages
Alors jamais ils ne pourront être plus merveilles !